Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI, appelle la classe politique à prendre en considération les aspirations des indépendants à vivre décemment de leur travail.
Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI, appelle la classe politique à prendre en considération les aspirations des indépendants à vivre décemment de leur travail.
Tribune de Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI, dans Les Echos. L’analyse du Projet de Loi de Finance pour 2019 démontre, s’il en était encore besoin, l’absence totale d’attention des pouvoirs publics aux difficultés des artisans, commerçants et professionnels libéraux de notre pays.
La gestion intégrale de l’apprentissage par les branches professionnelles est le type même de la fausse bonne idée.
Trop complexe, trop onéreux, source de conflits avec les salariés, le SDI dénonce le passage en force du PAS (Prélèvement à la Source).
Le bonus-malus sur les cotisations UNEDIC est conçu par le gouvernement comme un élément de sanction des « mauvais élèves » de la classe entrepreneuriale et comme une contrepartie aux ordonnances travail. Cette profonde méconnaissance du segment des TPE par les pouvoirs publics engage 2,1 millions d’entreprises sur une voie dangereuse de déstabilisation (Intervention de Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI dans Les Echos).
L’enquête du SDI relayée ce jour sur RMC – BFMTV le démontre amplement : 88% TPE ne sont pas prêtes pour le prélèvement à la source ! Les chefs de petites entreprises méconnaissent tant les conditions de mise en place de ce projet, que les impacts sur la rémunération de leurs salariés ou leur propre rémunération.
Une seule chose est certaine :
Au regard des incertitudes qui entourent ce projet, le SDI demande :
Le gouvernement entend supprimer la TVA réduite pour ces deux secteurs d’activité au prétexte de financer les avantages accordés au salariés des entreprises moyennes prévus dans la loi PACTE.
La SDI dénonce sur LCP (La Chaîne Parlementaire) la double peine pour des centaines de milliers de TPE au titre d’une loi où seules les microentreprises et les entreprises moyennes y trouvent leur compte.
Cette loi, supposée favoriser la croissance de l’ensemble des entreprises ne traite en rien la question de la restriction d’accès aux petits crédits de trésorerie, élément central des frais financiers supportés par nos entreprises.
A ce stade, les TPE n’ont rien à y gagner, et elles pourraient de plus devoir financer les éléments d’attractivité salariale de leurs grandes sœurs concurrentes ! Un comble…
Trois mois après sa mise en place, la Sécurité Sociale des Indépendants peine à convaincre quant à sa capacité à faire mieux que le RSI qu’elle a remplacé au 1er janvier 2018. Marc Sanchez, Secrétaire Général du SDI, dévoile en exclusivité pour le Figaro les résultats de l’enquête du SDI réalisée auprès de 1067 professionnels indépendants.